On constate souvent que les personnes sans domicile semblent affectées de façon disproportionnée par des problèmes de santé si l’on compare leur situation à celle de la population générale. Il convient de combattre ce problème, mais il faut éviter à tout prix de faire du sans-abrisme une pathologie physique ou psychologique. Il ne faudrait pas non plus caricaturer les expériences des personnes sans domicile. La relation entre la santé et le sans-abrisme présente différentes facettes. Pour aborder ce problème, il faut dès lors prendre en compte différentes questions interdépendantes. Au nombre de celles-ci figurent notamment des questions liées aux causes et aux conséquences, aux services, à la formation ou à la collecte de données.