Les services d’hébergement font face à une pression croissante des autorités pour participer aux procédures d’expulsions. Plusieurs organisations ont été invitées, implicitement ou explicitement, à classer les usagers selon leur statut administratif. Le 12 décembre, le gouvernement français a annoncé l’introduction d’un mécanisme via lequel des équipes mobiles dirigées par la police pourraient accéder aux services d’urgence en vue de contrôler le statut administratif des migrants et prendre des mesures si les migrants contrôlés venaient à se trouver en situation illégale. Ces décisions sont contraires aux valeurs et missions du secteur de l’aide aux sans-abri, et des services sociaux en général. Dès lors, une coalition d’ONG dirigée par la FEANTSA a adressé une lettre au Commissaire aux Migrations, aux Affaires intérieures et à la Citoyenneté, Dimitris Avramopoulos, ainsi qu’à la Commissaire à l’Emploi, aux Affaires sociales, aux Compétences et à la Mobilité de la main-d’œuvre, Marianne Thyssen. 

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